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La rue des Frères Durand aux abords du faubourg Saint-Jean et à proximité de la place de la pyramide est parallèle à la rue des Généraux Morris.



Cette rue faisait partie d'une cité, "un lotissement" dirions-nous maintenant, de maisons d'employés communaux de toutes origines. La rue des Frères
Durand était en deux parties. L'une était formée de 9 "villas" de chaque côté, depuis le n°40 jusqu'à une petite rue peu fréquentée longeant le cimetière
musulman. L'autre partie continuait jusqu'à rejoindre la rue du Soldat Ottavy (rue Blanchet de mon enfance) mais sans "villas". Dans cette deuxième
partie, il y avait, côté pair, un atelier de mécanique auto et un matelassier, puis le logement et la fabrique d'eau de Javel et de balais "La Gazelle" des Ets
Caffarel frères. Jacques, le fils, était de mon âge et je me souviens être allé quelquefois au lycée d'Aumale vers 1945-50 (j'étais alors au Petit Lycée à
partir de la 10ème) juché avec lui sur le banc du cocher du fourgon de livraison des Ets Caffarel tiré par deux chevaux costauds. Nous traversions ainsi
la ville!. Après les Ets Caffarel, il y avait quelques habitations d'un étage puis un terrain dépôt annexe du parc à ferraille Buono et quelques petits immeubles
jusqu'au débouché sur la rue du Soldat Ottavy. Revenons au côté impair de cette deuxième partie de la rue des Frères Durand. Après la dernière "villa",
séparée par une petite rue (comme pour le côté pair) qui montait vers la rue des Généraux Morris par des escaliers, il y avait la vinaigrerie des Ets Caffarel
qui précédait le magasin et les bureaux de ces Ets. En continuant, il y avait un terrain vague en pente avec dans le haut un escalier contre le mur de
soutènement de la rue des Généraux Morris. (En fin des années 50, il était question d'y construire un établissement scolaire des deux côtés de la rue).
Après ce terrain vague côté impair donc si tu me suis, se trouvaient les bâtiments de l'usine DUPLAN dont le niveau supérieur atteignait la rue des
Généraux Morris. Au pied de ces bâtiments, il y avait des logements plutôt tristes puis, au bout, faisant angle avec la rue du Soldat Ottavy, se trouvait
le magasin de vente des Ets Duplan, petit immeuble de deux ou trois étages avec les appartements des frères Duplan et de leurs enfants.


Cet établissement existerait toujours en 2010 en tant que droguerie, au 16A rue Kamel Bendjellit nouveau nom de la rue des Frères Durand.


Note: le descriptif de cette rue a été transmis par un de nos contributeurs que l'on remercie.

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